samedi 12 décembre 2009

video guillaume

elles nous ont été réclamées.
voici deux vidéo de guillaume qui attestent qu'il marche.
il vous embrasse tous

cliquez ici

la coopération selon adrien

Qu’est-ce que le volontariat de solidarité international. (VSI)

Tout d’abord, un constat cette forme de volontariat est largement méconnue. Les projets de courte durée (missions de quelques mois auprès des plus démunis) ont le vent en poupe au contraire de cette forme d’engagement qui s’essouffle. C’est le constat fait par le secrétaire d’Etat à la coopération qui a lancé une réforme à ce sujet avec comme pays pilote le Sénégal, le Burkina Faso, le Cameroun et le Cambodge.

Le volontariat de solidarité international est un engagement de longue durée (un ou deux ans) avec l’idée sous-jacente de développement et non d’urgence (comme peuvent le faire médecin sans frontières ou la croix rouge) ou d’aide ponctuel (type chantier d’été). Chacune de ces formes a néanmoins sa place dans l’aide aux pays du Sud.

Il s’agit pour les VSI de mettre leurs compétences professionnelles au service d’un projet. Ce projet peut s’étaler sur deux, six, dix ans. L’objectif est de pouvoir à terme former ou recruter quelqu’un localement.

Les conditions matérielles de travail et de vie en général sont correctes. Elles correspondent au niveau de vie de la classe moyenne. C’est un savant équilibre : suffisamment restreintes pour rester en adéquation avec le principe de volontariat et suffisamment importantes pour tenir dans la durée. En effet, on ne peut
« accepter » les mêmes conditions sur deux mois et sur deux ans.

La coopération à Clairafrique ?

Je fus étonné au moment de recevoir mon affectation d’obtenir ce poste : responsable du contrôle interne dans une librairie. Cela ne correspond pas à l’idée que je me faisais du volontariat, d’autant plus que cette structure est importante et pérenne. Mais cette librairie qui dépend du diocèse se singularise par certaines de ses actions. Elle veut permettre un plus grand accès à la culture et aux livres. Pour ce faire, elle organise de nombreuses manifestations comme la Caravane du Livre. Des écoliers viennent de tout le Sénégal avec le soutien de plusieurs associations afin de connaître le domaine du livre et d’en acheter à prix réduits. La libraire organise également des conférences débats ouvertes à tous chaque vendredi. Elle a également créé une petite maison d’éditions afin de promouvoir certains auteurs africains et éditer des livres scolaires localement ; car il faut savoir que plus de 80% des livres scolaires viennent de France. Je ne souhaite pas faire ici l’étalage des activités de Clairafrique mais cela aide à comprendre qu'il ne s’agit pas que de vendre simplement des livres.

Le travail à Clairafrique

Tout d’abord le choc des cultures est incessant. Pour ma part, je m’occupe de gestion ainsi que du respect des procédures. Deux notions bien éloignées des mentalités sénégalaises.. Il faut donc chaque jour faire preuve d’énergie pour que les projets avancent. Mais nous sommes dans le cadre d’une coopération de longue durée, et les termes de la mission qui m’a été confié comprennent le respect de la culture. Il ne faut rien imposer et inciter les gens à faire par eux même sinon cela ressemble à une aide ponctuel qui ne s’inscrira pas dans la durée. Cela me demande donc beaucoup de patience et d’énergie. Mais on s’habitue également à leur mode de pensée qui a ses raisons d’être ce qui facilite notre compréhension mutuelle.

A suivre la dimension interculturelle et la vie au Sénégal

mercredi 2 décembre 2009

TABASKI

Un mouton, deux moutons, trois moutons, quatre moutons.... non, je ne compte pas les moutons pour trouver le sommeil que j'ai très bon, merci ! Les rues de Dakar sont peu à peu envahies de moutons... nouvelle forme d'immigration positive, transhumance, …

Le week end dernier c'était jour de Tabaski. Nous avions été invité près de Dakar à célébrer cette fête par un collègue de Clairafrique.
Et c'est quoi la Tabaski ? Ici, c'est le mot pour désigner ce que vous connaissez plus sous le terme de l'Aïd-el-Kebir.


« Chaque père de famille ou quiconque dans la mesure de ses moyens doit tuer un mouton pour célébrer le sacrifice d'Abraham. Le pays tout entier est absorbé par les préparatifs : achat du mouton pour le sacrifice et habits neufs pour la famille. Les habits neufs sont nécessaires pour se présenter à Dieu dans une tenue correcte en ce jour de fête.(...)Les moutons envahissent les villes, on trouve des foirails sur le bord des routes, d'autres sont promenés jusqu'en centre ville par des commerçants en quête d'acheteurs. Les journaux titrent sur les moutons et toutes les discussions des pères de famille portent sur leur prix, leur santé, dans les bus et les queues à la banque où l'on demande des avances.





Le jour J, après la prière, les gens se souhaitent une bonne année "dewenati bal ma hak" (que l'année prochaine nous trouve ici en paix) et se demandent mutuellement d'effacer leurs offenses, car c'est également le jour du pardon. Puis les hommes se préparent à tuer le mouton lavé à l'aube, le père de famille l'égorge et le dépouille pendant que les femmes préparent les boissons sucrées, les ingrédients, le barbecue. Rapidement, tout le quartier embaume la grillade. Les enfants mangent les premiers, puis circulent avec des plats de viande que les familles s'offrent mutuellement en fonction des liens d'amitié, de voisinage ou d'alliance. C'est l'occasion de faire l'aumône aux familles pauvres. C'est ripaille pour tous. Les plus petits vont de maison en maison, en groupe de 5 à 10, bien habillés en boubous et babouches, en demandant des « dewenal » étrennes, en argent, sucre, ou riz. »

propos recueillis sur :
http://www.senegal-online.com/francais/histoire/religions/tabaski.htm

jeudi 26 novembre 2009

la coopération selon laurence épisode deux

La copé au sein d’une école d’élites




Pour la plupart des personnes partir en copé signifie aller à la rencontre des populations défavorisées dans les endroits les plus pauvres et reculés d’un pays du sud. Je l’imaginais aussi avant de recevoir ma mission bien qu’avec Guigui je savais que la DCC ne nous enverrait pas en pleine brousse en Centre Afrique.

Mais quel ne fut pas mon étonnement quand on m’annonça que je serai psychologue dans une école prestigieuse et chère qui forme les élites du Sénégal. Je me demandais vraiment quel allait être mon rôle au sein de cet établissement, en quoi mon aide serait-elle utile et quel sens ma copé prendrait-elle dans cet environnement privilégié. En effet, je pensais comme beaucoup qu’une mission de développement ne pouvait se dérouler qu’auprès des plus pauvres.



Après deux mois de copé je me rends compte à quel point il est essentiel d’intervenir aussi auprès des jeunes qui prendront demain les rennes du pays. Aller à leur rencontre grâce à ma copé permet de leur donner dès le plus jeune âge une ouverture sur le monde, sur l’Europe et sur la France. Ouverture qui leur sera nécessaire plus tard s’ils veulent que l’Afrique participe à la mondialisation et en tire profit. En l’envisageant sous cet angle ma copé prend sens.



Par ailleurs moi qui pensait aller à la rencontre des plus pauvres à travers mon projet de volontariat, et bien je ne me suis pas trompée. En revanche, la pauvreté ne se situe pas là où je l’imaginais. Au quotidien je rencontre de « pauvres » personnes en ce sens où elles sont souvent comblées par le confort matériel mais carencée en amour, en affection et en repère. J’essaie d’accueillir leur souffrance, de les rejoindre dans leur souffrance et de leur donner un petit rien d’amour. Je suis consciente d’être une goutte d’eau dans l’océan mais j’ai le mérite d’exister et de tout faire pour que ce petit rien d’amour donné porte ses fruits. J’ai grande confiance en l’africain qui a cette volonté d’avancer, de se battre et de surmonter des situations vécues souvent dramatiques.

Je suis juste là pour réveiller en eux leur force de vie parfois endormie sous le poids des épreuves, tel est le sens de ma copé ici au Cours Sainte Marie de Hann.

mercredi 18 novembre 2009

LA COOPERATION SELON LAURENCE

Cela fait maintenant deux mois que nous sommes arrivés au Sénégal, il est donc grand temps de faire un point sur ma copé et sur le sens qu’elle prend pour moi.


Partir en copé signifiait : vivre un projet en famille, partir à l’aventure, mener une vie plus simple, aller à la rencontre d’une autre culture, consolider ma foi et fortifier mon couple. Au bout de deux mois qu’en est-il ? Où en suis-je ? Quel sens ma copé a-t-elle pris ?

Le départ de France

Les débuts furent difficiles car quitter son pays, ses racines, ses repères, ses habitudes, sa famille et ses amis n’a pas été évident. Il m’a fallu du courage pour renoncer à ma petite vie parisienne rythmée et bien confortable. J’avais peur car je savais tout ce que je quittais sans pour autant savoir ce que j’allais découvrir. Au moment du départ la peur de l’inconnu m’a noué le ventre à tel point que de chaudes larmes ont coulé à l’aéroport.

L’arrivée au Sénégal

A mon arrivée au Sénégal je n’ai pas peur d’écrire que j’ai souffert du temps, des moustiques, du manque de sommeil, d’une perte importante de poids, du stress de la nounou à trouver, de problèmes digestifs et j’en passe. Tous les jours il me fallait combattre ces désagréments et puiser l’énergie nécessaire pour m’intégrer, m’investir dans mon travail, me familiariser à un nouvel environnement et créer de nouveaux repères. J’ai trouvé cette énergie grâce à l’accueil des sénégalais, à leur ouverture, à leur chaleur humaine, à leur joie et leur bonne humeur. A cet égard je disais à la directrice que le sourire des sénégalais présent à tout moment de la journée fut véritablement thérapeutique pour moi et m’aida à affronter chaque difficulté quotidienne.

Un début de copé placé sous le terme de « la rencontre »

Comment définir mon début de copé ? Le terme qui me vient à l'esprit est « la rencontre ». En effet, j’ai eu le sentiment de me décentrer et de me tourner vers les autres, attitude que j’avais presque perdue à Paris tant l’individualisme est présent. Actuellement je vis l’ouverture à l’autre quotidiennement de part mon travail car je reçois toute la journée des élèves, des parents et le personnel technique de l’école en souffrance. J’essaie de les comprendre au-delà des différences interculturelles. Pour cela il faut me décentrer totalement en faisant abstraction de mes repères, de mes représentations, de mes principes afin de « rentrer » dans leur raisonnement. Je dois m’oublier car je ne peux plaquer mes références à leur mode de pensée et Dieu sait combien les différences entre nos deux cultures sont importantes…Le langage a lui seul amène déjà de nombreuses confusions car la signification d’un même mot diffère bien souvent.

Etant la seule psychologue pour 5 000 personnes, mes journées sont très remplies et mon esprit est parfois fatigué, il m’arrive donc de rentrer fatiguée à la maison et peu disponible pour mon enfant et mon mari. Mon futur challenge de la copé sera donc de trouver un meilleur équilibre et recevoir peut être moins de patients mais comment fermer sa porte à quelqu’un qui souffre ?

La « rencontre » a guidé mon début de copé dans mon travail mais aussi à l’extérieur. En effet, depuis notre arrivée Adrien et moi nous ouvrons beaucoup à l’extérieur, à nos voisins (clin d’œil à maîtresse Amy), aux marchands du quartier, aux gardiens, aux autres volontaires DCC, aux Fidesco, aux VIE de Dakar. Nous avons fait de belles rencontres aussi bien parmi les français que les sénégalais, je suis heureuse de constater que nous avons facilement quitté l’individualisme parisien pour adopter en partie l’esprit communautaire africain. Je me sens vraiment plus ouverte depuis que je suis au Sénégal car je rencontre des gens très différents que je refuse de juger en raison de leur différence. J’ai au contraire l’impression de m’enrichir tous les jours de cette différence.

Se faire de vrais amis sénégalais reste néanmoins difficile car les amitiés peuvent devenir intéressées et la DCC nous a averti de faire attention. La frontière entre la vraie amitié et celle intéressée reste donc encore à définir, futur objectif de ma copé.

Le renoncement

Dernièrement une phrase dite par une amie a retenue mon attention et mérite que je m’y attarde un peu. On m’a donc dit « vous les Mercier vous faites vraiment un humanitaire de luxe ». Certes nous avons beaucoup de chance d’être à Dakar, pays sûr politiquement, d’avoir la plage à proximité, d’être logés dans une grande maison, d’avoir une nounou pour Guillaume…Nous reconnaissons et profitons largement de ces avantages comme peuvent en témoigner les photos du blog.

Mais à travers le terme « luxe » la personne semblait vouloir dire que notre copé ne nous demandait finalement pas d’effort. A cet égard, il ne faut pas oublier que nous faisons du développement et non une intervention humanitaire d’urgence de quelques semaines au milieu de la brousse. Nos conditions sont meilleures car il faut tenir et durer sur la longueur (2 ans) et malgré ça la DCC chiffre 20% d’arrêt de mission avant le terme.

Mon gros effort de copé est avant tout le renoncement à ma famille et à mes proches car je suis loin d’eux et j’ai difficilement accès à internet. Adrien a aussi renoncé à son poste chez Mazars et nous renonçons ensemble quotidiennement à notre petit confort parisien à la fois matériel et financier dont on avait pris l’habitude. Cette vie plus simple coupée des préoccupations matérielles et du stress professionnel ne nous frustre pas car nous l’avons choisie. Elle nous apporte énormément car elle nous recentre vers l’essentiel qui est d’avoir le temps et la disponibilité pour s’ouvrir à l’autre, à la rencontre et à l’échange.

Il n’en demeure pas moins qu’au quotidien il est parfois difficile d’être séparé de ses proches, de ne pas avoir les moyens financiers pour vivre de temps à autre égoïstement, de ne pas avoir accès à la culture et à la technologie, de ne pas avoir notre confort habituel… Notre copé prend aussi sens dans tous ses petits efforts du quotidien qu’il faudra parvenir à tenir sur la durée.

a SUIVRE : la copé selon adrien

vendredi 13 novembre 2009

Toussaint

Direction Toubab Dialaw en vue de fêter la Toussaint, fête importante pour nous qui nous rappelle Guillaume (Benoit du Rey) et Benoit. Près de Toubab Dialaw, on trouve Popenguine, ville catholique en pays musulman. Un pélérinage immense a lieu chaque année à la pentecôte. C'est un peu le "Chartres" sénégalais.


Un couple d'amis, Camille et Quentin nous ont sympathiquement organisé notre week end. Au programme, farniente, piscine, pétanque, plage et bonne humeur.

Une dédicace particulière à ce couple de jeunes mariés qui respirent la joie de vivre, la générosité et la bonne humeur. Cela fait du bien d'être entourés par des personnes comme ça. Merci à eux.

Une autre dédicace à notre grand Ben, seule sans sa femme pendant deux semaine qui bien qu'arrivé après nous, nous a accueilli comme un chef. Nous n'oublierons pas ce dîner bien français. Cela nous rappelle que la France a du bon et nous manque...




A suivre prochainement : et la coopération dans tout ça... il est vrai que certains se posent des questions, nous allons y répondre.

jeudi 5 novembre 2009

vidéo guillaume

Une minute de bonheur avec Guillaume. Partie de cache cache dans le salon.

http://picasaweb.google.com/mercier.la/VideoGuillaume#

mardi 27 octobre 2009

ballade dans le centre

Pour décompresser le dimanche, rien de mieux qu'une ballade dans le centre de Dakar.
Si la semaine les rues fourmillent de voitures, charettes et vendeurs en tous genres, le dimanche cette zone qui regroupent essentiellement des commerces et des bureaux se vide.



derrière le palais présidentiel la route de la corniche


Outre les batîments officiels dont le palais présidentiel, un vestige mérite qu'on lui prête un peu d'attention : les horodateurs; ils fonctionnent toujours mais grâce à des agents chargés de faire encaisser les pièces et il y en a partout. Un héritage français : n'oublions pas que nos sommes les champions du monde des taxes (en terme de recherche et développement) et ça s'exporte.
pour l'intégralité des photos : c'est ICI 




lundi 26 octobre 2009

lac rose : sur les traces du paris dakar


Premiers pas hors de Dakar pour la plupart de notre petit groupe composé à 80% de "maristes" (désigne toute personne travaillant de près ou de loin à l'école du même nom), 10% de Clairafrique et 10% de divers.


de gauche à droite : élodie, rozenn, aurore, julie, ibrahima,valérie, adrien, florence, benoit, rémi, laurent et laurence notre photographe


Victimes d'un mauvais sort vraisemblablement jeté par un marabout, nous avons efecuté cette excursion en partie sous la pluie. Ce fut et se sera la seule pluie d'octobre.


l'ancienne arrivée du paris-dakar

La lac rose est connu pour deux choses :
-ce fut l'arrivée du Paris Dakar jusqu'à ce que ce dernier se déroule en Amérique du Sud;
-le lac est un lac salé, 380g par litre d'eau et est alimentée par une source d'eau douce.

Le cadre est magnifique. Le lac est entouré de verdure grâce à la source d'eau douce qui l'alimente. A proximité se trouvent les dunes qui surplombent la mer.


 à bientôt

pour l'intégralité des photos c'est ICI

jeudi 15 octobre 2009

alerte info

Nous avons enfin trouver pourquoi Guillaume perdait un peu l'apétit et avait des nuits agitées (et nous aussi par la même occasion).

Deux molaires viennent de pointer...
Pour ceux qui s'en inquiètent eh bien non Guillaume ne marche pas encore.  Les Sénégalais nous posent toujours la même question : "il ne marche pas ? Quel est son problème ?" Et nous de répondre "il n'a pas envie c'est tout "... il est têtu, c'est peut-être de famille.

mercredi 14 octobre 2009

LES MARISTES

Cours Sainte Marie de Hann





Je souhaite écrire quelques mots sur le Cours Sainte Marie de Hann, école au sein de laquelle je travaille et qui porte de très belles valeurs. A cet égard, elle a reçu le « Grand Prix UNESCO pour l’éducation à la Paix et à la Compréhension Internationale ».

C’est une école sénégalaise qui accueille 68 nationalités, elle est donc ouverte aux enfants de toute nationalité, de toute culture, de toute religion et de toute origine sociale. Elle souhaite faire de ces différences une richesse humaine et aider l’enfant à construire sa personnalité en se confrontant à la différence. Pour cela elle éduque au respect mutuel et à la paix par delà les discriminations.

Moi qui ai toujours vécu dans un milieu social bien déterminé, je suis heureuse de travailler dans un environnement international où le respect de l’identité de tous règne. Les professeurs avec qui je travaille viennent de tous les coins du monde et les enfants que je reçois pareillement, si bien qu’il est parfois difficile de trouver un langage commun. Ce contexte international rend mon travail à la fois passionnant et difficile car chaque enfant a des repères différents issus de son pays, de sa culture, de son histoire…qu’il s’agit pour moi de bien comprendre pour mieux l’aider.


L’école souhaite être un « foyer de cultures » ouvert à l’universel pour cela elle met l’accent sur le développement du sens artistique et veut activer la créativité nécessaire à l’épanouissement de la personnalité (clin d’œil particulier à Dianouch…). Les photos vous montreront à quel point l’art domine dans cette école. Par exemple, sur les murs de chaque classe sont peintes des fresques venant de chaque pays du monde. A elle seule l’école est une véritable œuvre d’art.

Par ailleurs, le Cours Sainte Marie de Hann vise le niveau d’excellence qui selon l’équipe pédagogique ne peut être atteint que grâce à l’épanouissement de chaque élève et à la compréhension mutuelle. Ainsi depuis 30 ans existent des « structures permanentes de dialogue et de concertation », le bureau de la psychologue en fait parti. La place de la psychologue est donc très bien acceptée ici, de nombreux élèves et parents viennent naturellement me voir pour échanger et être aidés. J’ai immédiatement trouvé ma place au sein de cet établissement où je me sens bien et veux m’investir. L’épanouissement de chaque élève est au centre de la pédagogie et je souhaite m’investir pour aider à ce que cela fasse sens au quotidien.

Ma coopération prend donc pour l’instant tout son sens dans l’accompagnement des élèves, des parents, des professeurs et du personnel administratif qui le souhaitent.

Laurence

mercredi 7 octobre 2009

recette yassa poulet

Yassa Poulet
Nombre de personnes : 4
Temps de préparation : 15 mn
Temps de cuisson : 30 mn
Temps de repos : 1 nuit
Ingrédients
1 poulet
250 g. d’oignons
4 citrons verts
1 piment frais
5 cl de vinaigre
50 cl de bouillon de volaille
2 c. à soupe d’huile d’arachide
sel
poivre
Recette
La veille au soir, coupez le poulet en quatre, et faites-les mariner dans un plat creux avec le jus des citrons, et une quantité égale de vinaigre, et d’huile, le piment et les oignons découpés en rondelles, le sel et le poivre.Le lendemain, dans une cocotte assez grande, faites chauffer le reste de l’huile. Ajoutez les oignons et laissez dorer doucement. Pendant ce temps, faites dorer les morceaux de poulet sur un gril huilé assez chaud, jusqu’à ce qu’ils prennent une belle couleur dorée. Mettez les morceaux de poulet grillés dans la cocotte, ajoutez la marinade et un peu d’eau et laissez mijoter doucement pendant 10 à 15 minutes. Servez avec du riz blanc et la sauce.
Recette honteusement copiée sur super site de Cuisine d'Afrique http://www.blogs-afrique.info/cuisine-afrique/?q=yassa

vendredi 25 septembre 2009

Paris 13 septembre, 15h



voici venue l'heure du Départ. les derniers adieux avec la famille. quelques larmes... 130 kg de bagages dont certains auxquels nous devons renoncer... Les raquettes de tennis arriveront plus tard.

un voyage rapide (moins de cinq heure) et une dédicace du commandant de bord à guillaume pour son baptême de l'air.

L'arrivée fut assez chaotique. L'aéroport de Dakar n'est pas très représentatif du reste de la ville. Vous êtes assaillis de tous côtés, il faut jouer des coudes pour ne pas voir son sac emporté par un taximen ou un voleur. Cette épreuve passée, nos partenaires respectifs et deux volontaires nous ont accueillis à la sortie de l'aéroport : une bouffée d'oxygène. Une fois l'amende pour mauvais stationnement payée, nous voici partis pour le quartier de Hann à l'est de Dakar où nous sommes logés par l'école des Maristes (http://www.mariste.sn/ambmissvisio/accueil.html), établissement où Laurence est psychologue.

Une bonne nuit de repos (une première nuit dans un nouvel environnement est-elle vraiment bonne je vous laisse méditer) en compagnie de petites bêtes qui allaient bientôt devenir nos pires ennemis au Sénégal : les Culicidae, ie les moustiques.

Les premiers jours nous ne réalisions pas bien dans quelle aventure nous nous sommes engagés. Rapidement une première réponse survint : aurions nous des leçons d'hospitalité à recevoir ?
Le Sénégal c'est la terre de la Teranga, c'est-à-dire de l'accueil et ça se vérifie tous les jours.
A titre d'exemple, Guillaume a été quelque peu secoué par la maladie depuis notre arrivée en raison de la chaleur dont il n'est pas encore très habitué. Tous nos collègues s'inquiètent désormais tous les jours de sa santé et un de nos voisins est venu nous apporter un gros gâteau pour lui (théoriquement nous ne devions pas en manger...).
Les mêmes collègues ont des paroles particulièrement bienveillantes à nos égards.
Bref, tout pour se sentir à l'aise.

Nous avons commencé à nous investir dans nos missions respectives.
Laurence passe de classes en classes pour expliquer le rôle de psychologue à des enfants apparemment ouvert à un tel domaine (enfin pas tous : "Eh madame, on est pas fou") et passe aussi une partie de son temps à discuter avec le personnel technique.

Adrien travaille pour un réseau de librairie Clairafrique qui en plus de son activité classique organise des conférences tous les vendredis et des animations pour les enfants dans le but de promouvoir la culture et le livre auprès d'une population pour qui il est vrai ce n'est pas forcément une priorité.
Son travail consistera à pérenniser la démarche qualité (contrôle interne) en vue d'un renouvellement de certification en 2010. En parallèle lui sera confié différents projets. En ce moment il s'agit de la mise en place de la comptabilité analytique et de la gestion des stocks.

Guillaume se porte bien malgré de nombreux boutons de chaleur et quelque maux d'estomac. Notre médicament contre le palu n'y est certainement pas pour rien. Il est gardé par une nourrice originaire de Casamance, Marène, qui vient avec sa fille du même âge. Les batailles de jouets font désormais parties du quotidien.

Nos week end sont bien remplis. Nous sommes à Dakar avec plusieurs volontaires de la DCC et nous avons rencontré également d'autres personnes très sympas. Ici les liens se nouent rapidement.
Des amis (Ben et nat Vignon) arrivent également pour quelques mois à Dakar. Vous l'aurez compris c'est une destination phare. Nous vous y attendons donc avec impatience.

Les plages de Dakar sont très belles et assez propres. Elles sont facilement accessibles mais la baignade n'y est pas toujours très aisée : avis aux amateurs de sports extrêmes.
Nous avons également testé notre première boîte de nuit samedi dernier. L'établissement est en plein air au bord de la mer et fréquenté par une large (mais pas majoritaire) communauté de Français.
Après un coucher à 4h30 et quelques Flags et Gazelles (bierres locales) le réveil fut difficile. Que certains se rassurent : Guillaume était tranquillement gardé par sa nounou qui dort parfois chez nous.

Nous sentons que nous nous plairons dans cette nouvelle vie certainement plus simple particulièrement du point de vue financier mais qui sera, nous en sommes persuadés très riche.