vendredi 25 septembre 2009

Paris 13 septembre, 15h



voici venue l'heure du Départ. les derniers adieux avec la famille. quelques larmes... 130 kg de bagages dont certains auxquels nous devons renoncer... Les raquettes de tennis arriveront plus tard.

un voyage rapide (moins de cinq heure) et une dédicace du commandant de bord à guillaume pour son baptême de l'air.

L'arrivée fut assez chaotique. L'aéroport de Dakar n'est pas très représentatif du reste de la ville. Vous êtes assaillis de tous côtés, il faut jouer des coudes pour ne pas voir son sac emporté par un taximen ou un voleur. Cette épreuve passée, nos partenaires respectifs et deux volontaires nous ont accueillis à la sortie de l'aéroport : une bouffée d'oxygène. Une fois l'amende pour mauvais stationnement payée, nous voici partis pour le quartier de Hann à l'est de Dakar où nous sommes logés par l'école des Maristes (http://www.mariste.sn/ambmissvisio/accueil.html), établissement où Laurence est psychologue.

Une bonne nuit de repos (une première nuit dans un nouvel environnement est-elle vraiment bonne je vous laisse méditer) en compagnie de petites bêtes qui allaient bientôt devenir nos pires ennemis au Sénégal : les Culicidae, ie les moustiques.

Les premiers jours nous ne réalisions pas bien dans quelle aventure nous nous sommes engagés. Rapidement une première réponse survint : aurions nous des leçons d'hospitalité à recevoir ?
Le Sénégal c'est la terre de la Teranga, c'est-à-dire de l'accueil et ça se vérifie tous les jours.
A titre d'exemple, Guillaume a été quelque peu secoué par la maladie depuis notre arrivée en raison de la chaleur dont il n'est pas encore très habitué. Tous nos collègues s'inquiètent désormais tous les jours de sa santé et un de nos voisins est venu nous apporter un gros gâteau pour lui (théoriquement nous ne devions pas en manger...).
Les mêmes collègues ont des paroles particulièrement bienveillantes à nos égards.
Bref, tout pour se sentir à l'aise.

Nous avons commencé à nous investir dans nos missions respectives.
Laurence passe de classes en classes pour expliquer le rôle de psychologue à des enfants apparemment ouvert à un tel domaine (enfin pas tous : "Eh madame, on est pas fou") et passe aussi une partie de son temps à discuter avec le personnel technique.

Adrien travaille pour un réseau de librairie Clairafrique qui en plus de son activité classique organise des conférences tous les vendredis et des animations pour les enfants dans le but de promouvoir la culture et le livre auprès d'une population pour qui il est vrai ce n'est pas forcément une priorité.
Son travail consistera à pérenniser la démarche qualité (contrôle interne) en vue d'un renouvellement de certification en 2010. En parallèle lui sera confié différents projets. En ce moment il s'agit de la mise en place de la comptabilité analytique et de la gestion des stocks.

Guillaume se porte bien malgré de nombreux boutons de chaleur et quelque maux d'estomac. Notre médicament contre le palu n'y est certainement pas pour rien. Il est gardé par une nourrice originaire de Casamance, Marène, qui vient avec sa fille du même âge. Les batailles de jouets font désormais parties du quotidien.

Nos week end sont bien remplis. Nous sommes à Dakar avec plusieurs volontaires de la DCC et nous avons rencontré également d'autres personnes très sympas. Ici les liens se nouent rapidement.
Des amis (Ben et nat Vignon) arrivent également pour quelques mois à Dakar. Vous l'aurez compris c'est une destination phare. Nous vous y attendons donc avec impatience.

Les plages de Dakar sont très belles et assez propres. Elles sont facilement accessibles mais la baignade n'y est pas toujours très aisée : avis aux amateurs de sports extrêmes.
Nous avons également testé notre première boîte de nuit samedi dernier. L'établissement est en plein air au bord de la mer et fréquenté par une large (mais pas majoritaire) communauté de Français.
Après un coucher à 4h30 et quelques Flags et Gazelles (bierres locales) le réveil fut difficile. Que certains se rassurent : Guillaume était tranquillement gardé par sa nounou qui dort parfois chez nous.

Nous sentons que nous nous plairons dans cette nouvelle vie certainement plus simple particulièrement du point de vue financier mais qui sera, nous en sommes persuadés très riche.